Tu joues au tennis et tu te demandes comment fonctionne le classement FFT ? Tu entends parler de « classement 40 », de séries, d’échelons, mais tout ça te paraît un peu flou ? Pas de panique. Le système de classement français peut sembler complexe au premier abord, mais avec quelques explications simples, tout devient clair.

Dans cet article, on va plonger ensemble dans les coulisses du classement FFT. On va voir comment il est calculé, pourquoi le fameux « 40 » est le point de départ, et comment chaque victoire (ou défaite) influence ton parcours. Prêt à décrypter les règles du jeu ? Allons-y.

Pourquoi comprendre le classement est essentiel

Le tennis, c’est du plaisir avant tout. Mais quand on se lance en compétition, on aime aussi savoir où on se situe. Le classement n’est pas juste une suite de chiffres et de lettres. C’est une boussole.

Il te permet de :

• mesurer ta progression sur la saison,

• fixer des objectifs réalistes,

• savoir quel niveau tu affrontes en tournoi,

• te motiver à grimper petit à petit dans la hiérarchie.

Tu vois, ce n’est pas seulement une question d’égo ou de palmarès. C’est aussi un outil pédagogique qui te pousse à analyser ton jeu et à progresser match après match.

Le classement FFT : comment ça marche ?

Le système mis en place par la Fédération Française de Tennis (FFT) repose sur une hiérarchie bien précise. Chaque joueur, licencié et participant aux compétitions officielles, a un classement qui reflète son niveau.

Le principe est simple :

• chaque victoire te rapporte des points,

• ces points sont pondérés selon le niveau de ton adversaire,

• à la fin de la saison, la FFT calcule ton bilan et te positionne dans la pyramide des joueurs français.

Tu gagnes, tu montes. Tu perds, tu stagnes (ou tu ne montes pas). Ce système permet d’avoir des confrontations équilibrées et motivantes tout au long de l’année.

Le point de départ : le fameux classement 40

Quand tu commences la compétition, tu entres automatiquement au classement 40. C’est le niveau de base, celui attribué à tous les débutants. Peu importe que tu sois un futur Nadal ou que tu débutes à 40 ans, tout le monde commence ici.

Ce classement représente ton ticket d’entrée dans la compétition officielle. À partir de là, tu as tout à construire : accumuler des victoires, engranger des points et grimper la fameuse échelle.

Et crois-moi, la première victoire quand tu pars de 40, ça a une saveur toute particulière.

Les séries : la grande pyramide du tennis français

Pour organiser les joueurs, la FFT a mis en place des séries. Elles fonctionnent comme des grandes catégories de niveaux.

Voici un aperçu :

Chaque série est composée de plusieurs échelons. Monter d’un échelon à l’autre, c’est un peu comme gravir une marche supplémentaire vers le haut de la pyramide.

Comment progresse-t-on dans la hiérarchie ?

La clé, ce sont les victoires. Mais attention, toutes ne se valent pas.

• Battre un joueur mieux classé que toi : jackpot ! Tu gagnes beaucoup de points.

• Battre un joueur de ton niveau : tu marques aussi, mais un peu moins.

• Battre un joueur moins bien classé : ça compte, mais c’est souvent « normal » donc les points sont moindres.

Et les défaites alors ? Pas de panique : une défaite ne te fait pas directement perdre de points. Mais elle ne contribue pas à ton bilan, ce qui peut freiner ta progression.

C’est donc la régularité et la qualité des adversaires battus qui font toute la différence.

Les meilleures victoires : un bonus non négligeable

Le système FFT ne retient pas toutes tes victoires. Seules les meilleures sont comptabilisées dans ton bilan.

Exemple :

• Tu joues 20 matchs dans l’année.

• Tu en gagnes 8.

• La FFT ne retiendra que tes 6 meilleures victoires.

Ce système est motivant, car il encourage à chercher la performance, pas seulement l’accumulation.

Le rôle du calcul FFT

Derrière le classement, il y a une vraie méthode de calcul. La FFT applique une formule précise qui prend en compte :

• le nombre de victoires,

• le niveau des adversaires,

• les éventuelles bonifications pour performances exceptionnelles.

Tu as peut-être déjà entendu parler du fameux système V-E-2I-5G ? Derrière ces sigles, il y a des règles complexes, mais l’idée reste simple : récompenser ceux qui battent plus fort qu’eux.

L’impact des défaites : frein ou tremplin ?

Une défaite, c’est frustrant. Mais ce n’est pas une fin du monde. Elle ne te fait pas descendre, sauf si ton bilan global n’est pas suffisant pour te maintenir.

Et puis, perdre contre plus fort, ça reste une expérience. Chaque match te permet d’apprendre, de comprendre tes faiblesses et d’ajuster ta stratégie. Finalement, les défaites font partie du processus de progression.

Le mental : le vrai moteur du classement

Grimper les échelons, ce n’est pas seulement une affaire de technique. C’est aussi une question de mental.

Te fixer des objectifs clairs (« passer de 40 à 30/2 cette saison »), savoir analyser tes résultats et garder la motivation, même après des défaites, est essentiel.

Le classement FFT n’est pas qu’un chiffre : c’est un outil qui te pousse à grandir, à persévérer et à savourer chaque victoire, petite ou grande.

Objectifs et plaisir de jouer : trouver l’équilibre

Oui, grimper au classement, c’est grisant. Mais n’oublie jamais le plus important : le plaisir de jouer.

Le tennis est un sport exigeant. Si tu te focalises uniquement sur le classement, tu risques de perdre de vue l’essentiel. Alors, joue pour progresser, pour te dépasser, mais aussi pour le simple bonheur d’être sur le court.

Le classement, lui, viendra en récompense.

En résumé

Le classement FFT, c’est :

• un système clair et hiérarchisé,

• un point de départ commun pour tous : le classement 40,

• une progression basée sur tes meilleures victoires,

• une pyramide motivante qui va des séries loisirs aux meilleurs pros français.

Et toi, tu vises quoi pour ta prochaine saison ? Passer 30/1 ? Atteindre la 3ᵉ série ? Ou tout simplement prendre confiance en compétition ? Quelle que soit ta réponse, souviens-toi : chaque match compte.