Le golf a toujours eu ses icônes.
Jack Nicklaus, Tiger Woods, Seve Ballesteros… Ils étaient les symboles d’une époque où la discrétion, la rigueur et le classicisme régnaient.

Mais en 2025, les visages du golf ont changé.
Plus jeunes. Plus expressifs. Plus connectés.
Et surtout : plus humains, plus ouverts, plus en phase avec leur époque.

Le style : du costard-cravate au hoodie ajusté

Avant :

Jack Nicklaus et Tiger Woods, c’était le polo impeccable, les codes stricts, la sobriété absolue.
Le corps était au service du swing, rien de plus. Peu d’expressions. Peu de fantaisie.

Aujourd’hui :

Ludvig Åberg, Tom Kim, Viktor Hovland osent le style décontracté, les casquettes originales, les gestes spontanés.
Ils incarnent une génération qui joue sérieusement sans se prendre au sérieux.

La posture mentale : du mur froid à la vulnérabilité assumée

Avant :

Le golfeur modèle était inatteignable. Tiger Woods, par exemple, cultivait le mystère, la solitude, le contrôle émotionnel extrême.

Aujourd’hui :

Les stars de 2025 parlent de leurs doutes, de leurs hauts et bas, de leur santé mentale.
Viktor Hovland assume son besoin d’équilibre.
Matthieu Pavon évoque ses années de galère.
Ils sont plus humains, plus proches, plus vrais.

La relation au public : de la distance au contact direct

Avant :

Un golfeur saluait le public, puis repartait. Pas de réseaux sociaux. Peu d’interviews informelles. Peu d’interactions.

Aujourd’hui :

Tom Kim se filme en train de danser dans le vestiaire.
Bryson DeChambeau fait des lives YouTube où il explique ses clubs.
Ils créent une communauté, un lien permanent, bien au-delà des tournois.

L’approche technique : de l’instinct à la data

Avant :

Beaucoup jouaient au feeling. Le toucher. L’intuition. Le “golf naturel”.

Aujourd’hui :

Bryson DeChambeau incarne une nouvelle approche : mesure, calcul, biomécanique, nutrition, tout est passé au crible.
Les jeunes joueurs utilisent des apps, des capteurs, des simulateurs.
Ils optimisent, analysent… et ça marche.

La vision du golf : d’un art élitiste à une pratique populaire

Avant :

Le golf, c’était un cercle restreint. Peu accessible. Souvent masculin et blanc. Très codifié.

Aujourd’hui :

Tom Kim (Corée), Ludvig Åberg (Suède), Pavon (France), mais aussi Sahith Theegala (États-Unis, d’origine indienne) incarnent la diversité.
Ils montrent que le golf peut être inclusif, global et contemporain.

✅ En résumé